Au début de l'année 1998, le paysage de Saint-Hyacinthe et de la région a été grandement modifié par l'accumulation de verglas qui a causé le bris de centaines de milliers d'arbres. Tous ceux qui ont vécu l'épisode du verglas de 1998 se souviennent des rues jonchés de branches d'arbres qui paralysaient la circulation automobile. En périphérie de Saint-Hyacinthe, les bois et les forêts ont également été durement touchés.
Dans un article publié dans le journal Le Courrier de Saint-Hyacinthe, le 14 janvier 1998, Roger Lafrance décrit la journée du 8 janvier et constate la détérioration du paysage urbain : « Une randonnée dans les rues de la ville montre toute la désolation. L’Évéché est entouré de branches cassées, d’arbres méconnaissables. Un spectacle hallucinant, qu’on retrouve aussi dans de nombreuses rues fermées à la circulation à cause des branches tombées sur la voie publique. »
Une étude réalisée en 1998 par la Direction de la conservation des forêts souligne les différents dommages causés aux arbres. On dénote des arbres pliés-rabattus, cassés ou complètement ébranchés, d'autres pliés-penchés et enfin des arbres debout avec des branches ployées ou cassées à plus de 60%.
Un article du journal Le Devoir, dans son édition du 29 janvier 1998, indique que selon une estimation du sous-ministre associé aux Forêts du gouvernement du Québec, « cent millions d'arbres ont été cassés par le poids du verglas ».
Voici quelques images captées dans la ville de Saint-Hyacinthe au cours de la crise.