Petites et grandes réalisations maskoutaines

Dans les prochains mois, le Centre d’histoire vous propose de (re)découvrir des pans de l’histoire de Saint-Hyacinthe à travers des textes qui ont été sélectionnés parmi notre banque d’articles ou qui ont été rédigés spécialement par notre équipe. Ces petits voyages dans le temps ont été bonifiés avec des photos choisies dans nos fonds d’archives. Pour y accéder, il suffit de cliquer sur les liens ci-bas. Prenez note que de nouveaux articles seront ajoutés régulièrement. Les nouveaux ajouts seront annoncés dans notre infolettre.

Le Patro en trois articles (31 mars 2025)

Les débuts du Patronage de la Saint-Vincent-de-Paul à Saint-Hyacinthe dresse le contexte de la fondation en 1905 de cette institution qui a permis aux jeunes d’avoir accès à des loisirs à prix modique. Vous y trouverez un photo de la fanfare et de la piscine intérieure qui ont fait la fierté des frères qui géraient l’établissement! L’article Souvenirs du Patro propose des faits amusants à travers le témoignage d’un père dont les enfants ont bénéficié des nombreuses activités offertes par le Patro. Finalement, l’article de Raoul Bergeron explique les enjeux de financement qui ont fini par avoir raison de l’institution qui ferme ses portes en 1968.

Les origines du mot Quétaine (26 mars 2025)

S’il y a un québécisme qui a fait parler de lui à Saint-Hyacinthe, c’est bien le mot Quétaine. Selon toute vraisemblance, il serait d’origine maskoutaine. Mais, qu’en est-il vraiment? Jean-Noël Dion, premier directeur du Centre d’histoire, a fouillé la question et a livré le fruit de ses recherches dans une série de trois articles parus dans le Courrier de Saint-Hyacinthe en 1988. Nous vous offrons ici un condensé du résultat de ses investigations. Comme vous le constaterez, plusieurs théories existent sur l’origine du mot. À vous de décider laquelle vous parait la plus plausible! 

Les inondations récurrentes font place à un nouveau quartier et à la promenade Gérard-Côté (20 mars 2025)

L’exposition virtuelle Détresse au rythme des crues nous plonge dans une époque où la population a été mainte fois victime des crues printanières de la Yamaska. Vous y verrez des images de ponts détruits, de barrage renversé et de maisons emportées par le courant avec la présentation de six inondations marquantes dont celle de novembre 1927. D’ailleurs, l’histoire étonnante de cette inondation est expliquée dans un article d’Anne-Sophie Robert. Heureusement, cette époque où les Maskoutains qui logeaient et qui travaillaient dans les bâtiments près de la Yamaska retenaient leur souffle à chaque printemps est révolue grâce à la création d’un mur de protection contre les inondations qui a permis la création de la promenade Gérard-Côté et la revitalisation du quartier Christ-Roi.

L’arrivée de la télévision à Saint-Hyacinthe (20 mars 2025)

C’est dans le sous-sol du marchand de radios et d’accessoires de bureau A. Létourneau que quelques personnes se rassemblent pour visionner un combat de boxe sur un petit téléviseur Marconi de 10 pouces le 26 octobre 1951. Un article de Paul Foisy raconte comment l’apparition de ce nouveau média a changé la vie de la population. Dans ses recherches, Paul a découvert que Saint-Hyacinthe aurait pu avoir un studio de télévision puisque la Québec-Production, qui œuvrait dans le cinéma, était en négociation avec une firme américaine. L’entente qui n’a jamais vu le jour aurait consisté à embaucher du personnel américain (caméramans, techniciens, acteurs, actrices, etc.) dans les premiers temps en attendant que les Canadiens développent leur savoir-faire. Dans ce second article, Paul aborde également l’impact de la télévision qui est aussi une source d’inquiétude. En effet, certains reprochent la trop grande place occupée par la diffusion de compétitions sportives ou encore le risque de la disparition de la radio au profit de ce nouveau média. 

Bonnes découvertes!

 

Photo en couverture : John Kelly au marathon de Saint-Hyacinthe, 1958. Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe. Fonds CH548 Raymond Bélanger, photographe.

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